Nos propositions 1 & 6 : pas de hausse des impôts
E. Eyssalet (PS) : "Attaché à une gestion rigoureuse et transparente de l'argent public et au développement de services publics de qualité accessibles à tous, je limiterai la pression fiscale"
Voilà, c'est tout ! Cette citation constitue la seule mention des intentions fiscales du candidat PS. S'il est élu, il "limitera" la pression fiscale. Comme l'avait fait Alain Veyret en 2003 en les augmentant de +27 % ?
Ce même candidat dans son maigre programme, n'a qu'un mot à la bouche : développer les services publics, c'est-à-dire augmenter la dépense publique, c'est-à-dire augmenter les impôts.
A bon entendeur...
2008 - 2014 : réponse à la crise = stabilité des taux
Cette crise, F. Hollande nous a expliqué pendant des années qu'elle "n'existait pas" et que tout était de la faute du précédent gouvernement. Finalement, le "Moi, Président de la République..." a dû se résoudre à l'évidence, hélas en majorant les impôts des Français comme jamais.
Au moment où se forgent les choix structurants des six ans qui viennent, les Agenais sont en droit de connaître les intentions de ceux qui se présentent à leurs suffrages : l'équipe Agen Même 2014 de Jean Dionis affirme clairement sa double volonté de stabilité fiscale.
Proposition n° 1 :
Nous n’augmenterons pas les taux d’imposition communaux des ménages sur toute la période 2014 – 2020. Nous défendrons au sein du conseil d’agglomération cette même ligne de stabilité des taux ménages, y compris la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). Les taux locaux d’imposition des ménages demeureront ainsi stables à Agen pendant 17 années consécutives (2003-2020).
La taxe d'habitation est élevée, même si la Ville d'Agen pratique, depuis toujours, la politique d'abattement la plus large autorisée par la loi, ce qui en atténue un peu l'impact pour les plus démunis.
La taxe foncière, elle, ne bénéficie d'aucun d'abattement : bien des propriétaires, occupants ou pas, manquent de trésorerie comme en témoigne l'état de nombreux immeubles en ville.
Augmenter les taux de ces deux taxes en ces temps difficiles serait une faute. D'où notre engagement de stabilité des taux, dans lequel nous incluons également le taux de la TEOM qui a déjà beaucoup progressé.
Proposition n° 6 :
Nous porterons au sein du conseil d’agglomération la volonté de stabiliser à son niveau actuel de 0,75 % le taux du Versement Transport, payée par les entreprises pour financer les transports publics et ce sur toute la durée du mandat 2014 – 2020.
Ce sont les entreprises de plus de 9 salariés, publiques et privées, qui en versant le "VT" financent l'essentiel de la politique des transports en commun. A Agen, cette taxe est de 0,75 % de la masse salariale. Ce n'est pas rien.
Chez nous comme dans les autres villes moyennes, l'utilisation des transports publics n'est pas encore entrée dans les habitudes. En-dehors des scolaires qui, matin et soir, utilisent largement les transports, nos bus circulent la journée souvent à vide suscitant, du même coup, l'exaspération des contributeurs qui préfèreraient que ne circulent en journée que des petits bus. Mais cela supposerait d'acheter des véhicules supplémentaires, de renchérir ainsi le coût du transport, et donc du VT ! Quadrature compliquée.
Parce que nous voulons à la fois conserver une vraie ambition de transports publics et entendre l'appel des entreprises au sujet des charges, nous porterons au sein du Conseil de l'Agglomération le message de la stabilité du taux du VT pendant ce mandat.
Votez en conscience
La question fiscale n'est pas la seule question de cette campagne mais elle n'est pas anodine. Entre les promesses de rasage gratuit du FN et l'idéologie dépensière des partis de gauche, nos impôts marquent une ligne de clivage dans cette élection.
Or, les temps à venir seront rudes pour les finances locales et il faudra beaucoup de volonté et de sérieux pour porter une véritable ambition pour Agen, tout en préservant la bonne santé financière de la Ville.
Dès le 23 mars, choisissez non seulement l'équipe qui s'engage devant vous à la stabilité des taux mais aussi celle qui a fait la preuve de la qualité de sa gestion.