Municipales : Agen a besoin de votre vote !
Je voudrais donner ici 3 raisons pour que la participation agenaise aux municipales soit forte.
Le climat politique pas enthousiasmant ?
Je vous le concède volontiers : l'ambiance générale n'est pas très excitante. Le gouvernement et le Président de la République pateaugent et patouillent chaque jour davantage, plongeant le pays dans un attentisme ravageur qui anesthésie toutes les ambitions. Même le discours diplomatique de la Commission européenne ne parvient plus à masquer l'inquiétude de nos principaux partenaires. Pas réjouissant.
Les partis d'opposition peinent, et c'est un euphémisme, à offrir une alternative crédible. A leur décharge, le temps de l'alternance est encore loin... Et dans cette opposition, l'UDI au sein de laquelle je milite, ne fait guère mieux que l'UMP, en raison notamment de l'absence de notre Président, Jean-Louis Borloo, mis sur le flanc par une méchante pneumonie.
Bref, la vie politique nationale n'incite pas à la mobilisation ? C'est incontestable.
Oui, mais : l'enjeu des municipales est ailleurs que dans le triste spectacle politico-médiatique parisien. Pour la Mairie d'Agen, on s'en fiche des histoires de Président courant le guilledoux à scooter, d'ex-conseiller qui diffuse des enregistrements sauvages, ou des envies de ministère de Ségolène Royal...
Franchement, le choix d'un Maire, d'une équipe et d'un projet pour notre ville, ça mérite mieux qu'une abstention de mépris ou de dépit.
Ceux qui pensent le résultat acquis... ont tort
Il y a quelque chose de très sympathique dans les nombreux contacts quotidiens que nous avons avec les Agenais : dans leur majorité, les électeurs voient Jean Dionis réélu, ne serait-ce qu'au nom de la qualité du travail accompli depuis 2008. Ce sentiment largement partagé nous fait plaisir bien sûr, mais il nous inquiète aussi : comment mobiliser les électeurs pour participer à un scrutin qu'ils pensent, à tort, gagné d'avance ?
Pour mobiliser, je crois que le plus simple est de dire la vérité : il n'y a pas d'élection acquise tant que chacun des 18 000 électeurs agenais ne se seront pas prononcés. Le 23 mars, le résultat dépendra de l'addition des votes trouvés dans les urnes des 23 bureaux de vote. Et l'histoire électorale agenaise nous montre que l'élection ne se joue jamais qu'à 4 ou 500 voix près, c'est-à-dire, très peu de choses.
Deuxième raison de faire son devoir de citoyen dès le 23 mars.
Une forme de "non campagne"
Oui, dans cette campagne tristounette, nous sommes les seuls avec Jean Dionis à nous engager vraiment devant les électeurs :
- M. Eyssalet ? Il a promis de publier son programme : à 16 jours du 1er tour, on l'attend toujours ! A part monter en épingle des polémiques ridicules et caricaturales sur notre programme, on attend encore ses idées...
- Mme Collet ? Son dépliant fabriqué à Paris est le même que celui de tous les candidats FN de France... Quant à ses co-listiers, ils sont tellement engagés dans cette élection qu'ils refusent de montrer leur visage !
- M. Bambaggi et M. Maillos ? Ces deux listes d'extrême gauche s'en tiennent à un programme électoral très national : pas très mobilisateur pour les Agenais.
Tout ça donne à la campagne une sorte de faux rythme, alors même que, de notre côté, nous menons une campagne très active : porte à porte, réunions de quartiers, rencontres thématiques, réseaux sociaux, affichage, etc...
C'est au premier tour que se joue l'élection. J'appelle donc les "professionnels" du second tour, qui ne se déplacent jamais au premier, à jouer pleinement leur rôle de citoyen responsable.
Pro-cu-ra-tions !
Veillez à ce que vos proches votent ! En tout cas, préoccupez-vous de ceux dont vous pensez qu'ils voteront pour nous...
- Des week-end programmés de longue date, ça a le droit d'exister, même pendant un week end électoral.
- Des enfants étudiants loin d'Agen, il y en a plein.
- Des parents, des voisins ou des amis inscrits à Agen mais temporairement expatriés à l'étranger, ça existe.
- Un oncle ou une grand-mère gênés dans leur mobilité et dans l'incapacité de se rendre au bureau de vote, nous en connaissons tous.
Or, tous ceux-là sont électeurs. Tous ceux-là sont appelés à exercer leur vote de citoyen.
Pour ceux qui ne seront pas à Agen le 23 mars, il suffit qu'ils fassent établir une procuration. C'est devenu simplissime (voir le croquis ci-dessous) : il suffit que l'électeur absent le 23 mars se rende au tribunal d'instance d'Agen (à côté de la sécurité sociale) ou au commissariat le plus proche de sa résidence pour y désigner la personne qui votera en son nom. Seule contrainte : que les 2 votent dans la même ville, et pas forcément le même bureau. Pas compliqué.
Vous pouvez même télécharger (suivre le lien) le formulaire à pré-remplir sur votre ordinateur et l'imprimer avant de vous rendre au tribunal ou au commissariat.
Quant aux personnes physiquement empêchées, il suffit d'alerter le commissariat d'Agen, qui dépèchera une personne assermentée pour réaliser la procuration. Mais n'attendez pas le dernier jour...
Physiquement présent ou pas le 23 mars, voter pour choisir son maire et construire l'avenir de sa ville, c'est un devoir citoyen. Et c'est même plus que ça : c'est manifester son attachement à sa ville, c'est dire que l'avenir de nos enfants nous importe. Aux urnes, citoyens !