Penser France
Un Président de la République, un gouvernement : l'exécutif est désormais posé. Il porte la marque particulière et assez réussie d'Emmanuel Macron qui a su adopter une posture présidentielle : ça change de son prédécesseur. Il avait promis du renouvellement et le dépassement des clivages partisans : là aussi, c'est plutôt réussi. Au fond, la question majeure est désormais de savoir comment tout ça va fonctionner.
C'est là qu'interviennent les élections législatives des 11 et 18 juin.
Puisque l'exécutif a été construit sur une double volonté de pluralité et de compétence, alors il faut donner au pays une Assemblée nationale qui ressemble à ça : pas de parti dominant qui puisse, seul, décider de tout, et des parlementaires qui sachent de quoi ils parlent et qui ont, sur le terrain, démontré leurs capacités. Voilà, me semble-t-il, le sens que nous devons donner à notre vote du 11 juin avec, au fond, un seul objectif : penser France, penser Agen-Nérac.
Il y a trop de souffrances, trop d'attentes, trop d'urgences pour nous laisser submerger par des querelles d'ego ou des combats d'arrière-garde.
Car, quoi qu'on pense de tel ou tel Ministre, voire même de tel ou tel candidat, ce qui compte, c'est que ce quinquennat soit utile au pays et à notre territoire : il y a trop de souffrances, trop d'attentes, trop d'urgences pour nous laisser submerger par des querelles d'ego ou des combats d'arrière-garde.
La liste des candidats à l'élection législative d'Agen-Nérac est désormais connue. Il y aura 13 candidats. Nous sommes dans la moyenne haute de ce à quoi nous avons déjà assisté.
De toutes façons, il faut rappeler ici pourquoi les élections législatives suscitent tant de candidatures. Le nombre de voix obtenues au premier tour détermine le montant du financement public accordé par l'Etat aux formations politiques pendant 5 ans. Par ailleurs, une candidature, même de témoignage, aux législatives peut s'accommoder d'une logistique légère, ce qui favorise donc les initiatives individuelles. Nihil novi sub sole.
A les entendre tous les jours, j'ai la conviction que les Lots et Garonnais attendent de leurs représentants qu'ils se mobilisent sur les enjeux à venir du pays et de notre territoire. La question n'est pas de rejouer la Présidentielle : elle est de nous choisir un représentant utile, efficace, solide dans ses convictions et ouvert à l'époque nouvelle que nous vivons.
Voilà pourquoi je nous appelle à choisir parmi les candidats en présence ceux qui sauront le mieux jouer collectif au service de l'Agenais et de l'Albret et faire entendre notre voix auprès du nouveau gouvernement, sans sectarisme mais sans rien renier de leurs convictions, ce qui portera mon vote vers Jean Dionis et Dominique Bottéon.