"A l'Allemande" ?
Voilà donc Edouard Philippe, "homme de droite" revendiqué, nommé Premier Ministre. C'est une bonne nouvelle, un signal fort. D'autant plus fort que les investitures "En Marche" qui ont été accordées la semaine dernière sentaient bon la grande lessiveuse socialiste (3 candidats socialistes sur 3 circonscriptions en Lot-et-Garonne...).
Peut-être sommes-nous véritablement à l'aube d'une période nouvelle qui verrait une coalition "à l'allemande" diriger le pays ? Tant mieux si telle est bien l'intention du nouveau Président de la République : le gouvernement attendu mardi devra confirmer cette première impression.
Il faut noter que Macron et Philippe font tous les deux un choix audacieux car cette situation inédite sous la Vème République suscite bien des questions et, parmi celles-là, la cohérence de l'action gouvernementale à venir. Faute d'accord politique, où s'arrête le débauchage individuel et où commence la coalition ? Mais l'ampleur des défis à relever dans le pays mérite sans doute de dépasser les préventions immédiates et de mettre la bonne volonté au premier plan de l'action publique.
Si c'est bien le cas -et nous le verrons vite- alors les électeurs que nous sommes allons pouvoir nous affranchir les 11 et 18 juin des préoccupations partisanes pour désigner notre député : il nous suffira simplement de choisir les meilleurs candidats pour nous représenter à l'Assemblée et les meilleurs pour s'engager, dans la liberté de leurs convictions mais ouverts à l'idée de cette coalition, dans la bataille contre le chômage, la désertification rurale, l'absurdité administrative et pour le renouveau de l'école, une transition environnementale intelligente et une politique européenne refondée.
A Agen-Nérac, ce candidat a un nom, ou plutôt deux : Jean Dionis et Dominique Bottéon, candidats LR-UDI ouverts et déterminés.