Après le sondage Sud Ouest sur le GPSO
Le sondage IFOP publié aujourd'hui par le journal Sud Ouest livre un jugement clair : les Aquitains veulent voir les lignes à grande vitesse prolongées au sud de Bordeaux. Les chiffres obtenus dans cette enquête d'opinion sont suffisamment massifs pour ne pas être contestés. J'en tire en ce qui me concerne deux conclusions.
Les élus locaux sont pleinement dans leur rôle lorsqu'ils expriment leur volonté de voir ces lignes se réaliser.
De Bordeaux à Toulouse, des régions aux départements en passant par les principales villes concernées, c'est à une très large majorité que les élus locaux ont, depuis longtemps, fait le choix de soutenir ce projet. Ce sondage montre que, ce faisant, les élus sont en phase avec leurs opinions publiques.
Le succès de la liaison Paris-Bordeaux en est d'ailleurs une autre illustration. Pour qui a utilisé cette ligne nouvelle à grande vitesse, on voit bien tous les avantages collectifs que les territoires peuvent en retirer.
Les opposants au projet sont très minoritaires.
On a beau multiplier ici les conférences de presse, là quelques coups d'éclat médiatiques : tout ça ne forge pas une opinion publique. Ce sondage montre donc aussi que les opposants à la LGV Bordeaux-Toulouse expriment un point de vue respectable certes, mais très minoritaire : l'activisme de quelques-uns ne saurait valoir l'expression de l'intérêt général.
Il faudra s'en souvenir, sur ce sujet-là et sur quelques autres, lorsque viendra le temps des décisions.