60 hectares de verdure & de loisirs en coeur d'agglo

Publié le par Bernard LUSSET

"Tu verras, Jean : dans 20 ou 30 ans, ce que les Agenais retiendront surtout de ton passage à la tête de cette ville, ce sera ça !"

 

Je me souviens de cette remarque que Jean-Louis Borloo, alors Ministre d'Etat, a faite à Jean Dionis quand celui-ci lui a montré les prémices du Parc Naturel Urbain Fluvial Agen Garonne (PNUFAG, pour les initiés), au bord du lac de Passeligne. C'est dire si, dans l'esprit du Ministre de l'Equipement et de l'Environnement d'alors, le projet Passeligne-Pélissier qui va ouvrir ses portes aux Agenais le 14 juillet était un projet majeur.

 

Et de fait, je crois que Jean-Louis Borloo a vu juste : il est rare, il est même rarissime, de voir une collectivité, l'agglomération d'Agen, se lancer ainsi dans la création de toutes pièces, d'un parc urbain d'une soixantaine d'hectares (voir l'article de presse). Plus rare encore, de voir une ville moyenne comme la nôtre initier un tel projet : il faut dire qu'à Agen, la campagne n'est jamais loin. Et pourtant, au fur et à mesure où l'étalement urbain fait son office, cette campagne, justement, nous nous en éloignons au point qu'à part les bords du Canal, il n'y a guère d'endroits de balade ou de pratique sportive de détente. Et même si je fais partie de ceux qui apprécient ces bords de Canal, je finis par les connaître par coeur...

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Passeligne-Pélissier servira à ça, à être un lieu de balades familiales, d'oxygénation, au débouché d'un réseau de pistes cyclables et piétonnes qui sont soit en cours de réalisation, soit déjà réalisées.  Certes, le premier été ne sera sans doute pas le meilleur : il faudra un peu de temps pour que l'herbe pousse. Il en faudra plus encore pour que les nouveaux arbres plantés donnent leur pleine mesure à côté de tous ceux qui pré-existaient sur le site et qui ont été conservés jalousement. Il n'empêche : ce parc urbain existe désormais et les générations qui nous suivront en feront, j'en ai la conviction, un lieu essentiel de balade et de détente.

 

Au moment où l'argent public est rare, quand tant d'équipements sont utiles, alors  que la création d'emplois et de richesses mobilise par ailleurs l'essentiel de l'énergie des acteurs publics, la création de ce parc urbain est non seulement une bonne nouvelle pour toute l'agglomération : c'est aussi et surtout un geste politique fort et rare, qui mérite d'être salué à la hauteur de ce qu'il va représenter désormais dans notre vie quotidienne.

 

 

Publié dans on en parle à Agen

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