A propos de l'intercommunalité agenaise
J'ai déjà écrit dans ce blog combien je me réjouissais de voir l'intercommunalité progresser partout dans notre département et aussi en Agenais, que ce soit dans ses compétences ou dans ses territoires.
Le vote ce mercredi par la CAA proposant une fusion avec la Communauté d'Astaffort, et les propos tenus au sujet de la Communauté de Laplume me réjouissent, évidemment. A condition de ne pas faire dire à ce vote, ni aux propos qui l'ont accompagné, autre chose que leur sens véritable.
Sur la CCAB, d'abord (Astaffort) : Ces derniers mois, les échanges se sont multipliés et, manifestement, les esprits ont évolué. La CCAB va se prononcer sur la proposition de fusion que la CAA se devait, la première, de formuler.
Quel écho cette proposition recevra-t-elle ? Nous verrons bien. Si nous devions attendre que la nouvelle loi soit promulguée, ce processus de fusion se trouverait compliqué et, sans doute, retardé.
Pourquoi faire plus tard et plus compliqué, quand on peut faire tout de suite et plus simple ? Il faudra qu'on m'explique...
Une telle fusion ne peut être décidée que si nous sommes d'accord : j'attends donc sereinement le point de vue de nos collègues de la CCAB. Au moins, la question est posée...
Sur la CCLB ensuite (Laplume) : En ouverture des débats, Jean Dionis a indiqué que si la fusion avec la Communauté d'Astaffort se faisait, alors il serait nécessaire de marquer ensuite une pause. Sous-entendu : pour les étapes suivantes -qui viendront un jour, nous le savons tous- on verra plus tard. D'ailleurs, les projets communs avec la CCLB ne manquent d'ailleurs pas comme l'a montré le dernier conseil communautaire agenais : c'est bien d'abord celà que les Agenais attendent de leurs élus.
Si je réagis à tout ça, c'est parce que les réactions enflammées des uns et des autres ne servent à rien : dans un cas, la fusion ne se fera que si les deux parties en sont d'accord. Dans l'autre, tout projet de rapprochement au-delà de ce qui existe déjà ne se fera, en cas d'accord, qu'après une pause, sans doute après 2014. Vous avez dit "marche forcée" ?
Nous sommes dans un processus où les esprits bougent -tant mieux ! Même retardé, ce mouvement est fondamental. C'est l'honneur des élus de l'Agenais de porter ce mouvement dynamique, quitte à prendre quelques risques politiques.
Ca ou l'immobilisme ? Mon choix est vite fait !