Ca "brandouille" à gauche...
On peut toujours se moquer des centristes de la majorité présidentielle, mais, chez nous, au moins, les choses sont à peu près claires : nous avons la conviction que pour exister et faire valoir nos valeurs, il nous faut présenter un candidat au 1er tour de l'élection présidentielle qui se désistera, au second, en faveur du candidat le mieux placé.
A part quelques Ministres Nouveau Centre (qui ont oublié le caractère éminent précaire de leur situation) tout le monde est d'accord. Sauf l'UMP, naturellement, qui continue de croire que le candidat unique est la meilleure formule pour gagner : j'ai dit ici ce que j'en pensais et l'annonce de la possible candidature de Christine Bonfanti-Dossat aux législatives face à Jean Dionis ne me bouleverse pas.
Bref, rien que de très ordinaire chez nous.
A gauche, c'est une autre paire de manches...! Où que se portent nos regards, ça "brandouille" sérieux :
Les candidatures aux législatives : si j'ai bien compris (mais je ne suis sûr de rien...), nous allons avoir 3 candidates à la candidature : Lucette Lousteau, Patricia Henry et Nelly Fesseau (la parachutée qui explique, sans rire, qu'elle n'est pas parachutée puisqu'elle est née... à l'Ile d'Oléron !).
Jusqu'à il y a quelques minutes, je pensais que les électeurs PS allaient être chargés de départager ces dames par leur vote le 1er décembre. Mais je découvre dans la presse (lire l'article du Figaro) que dans les circonscriptions "parité", c'est-à-dire réservées à des femmes, le bureau national du PS a décidé qu'il n'y aurait pas de vote !
Sans doute cette décision est-elle destinée à mieux faire passer la scandaleuse pilule "S. Royal" à La Rochelle ?
Pas sûr que ça suffise à mobiliser les électeurs socialistes, ni ici ni ailleurs.
Ajoutez à ça qu'Alain Veyret, fidèle à ce qu'il est, a déjà annoncé qu'investi ou pas par le PS, il sera candidat, et vous aurez une petite idée de ce qui se passe au PS 47...
Agen n'est pas la France ? Certes.
Mais alors, écoutez ce qui se passe entre les Verts et le PS : après l'épisode tragi-comique du vrai-faux accord sur le nucléaire (je n'ai toujours pas compris ce qui avait été au juste promis...), voilà qu'Eva Joly se rebelle, utilisant à l'égard de F. Hollande des mots très durs. Les démissions et déclarations se multiplient au point que plus grand monde ne s'y intéresse : dans les forums d'internautes ce matin, la réaction était quasi-unanime : "on s'en fout !"
Belle entente à gauche en tout cas, à l'unisson du "capitaine de pédalo" auquel Mélenchon a comparé le candidat socialiste. Bref, l'amour fou !
Et on voudrait que les Français se réconcilient avec la politique ?