Déplacements doux
En marge du match La Rochelle-Agen, j'ai testé pour vous... les vélos taxis rochelais.
Silencieux et pratiques pour de courts déplacements en coeur de ville, ces drôles d'engins à assistance électrique se déplacent dans l'hyper-centre de la ville, tout autour du quartier du vieux Port et peuvent ainsi transporter deux passagers adultes.
Considérés comme un vélo, ils sont autorisés à circuler librement partout, y compris dans les rues piétonnes et les esplanades.
"EcotacO" (c'est son nom) est aussi un support de communication.
Est-ce "la" solution aux déplacements intra-urbains ? Non, bien sûr.
Mais dans la palette des outils de déplacement, j'ai trouvé cette version occidentale des pouss-pouss chinois séduisante et de nature à compléter une offre nouvelle de transports urbains.
Il faut dire que La Rochelle a 30 ans d'avance sur les villes françaises en matière de déplacements doux : des pistes cyclables partout, des voies en site propres pour les bus, des sens uniques de circulation, des parkings de périphéries, des voies de contournement du centre, des espaces piétons, etc...
Bref, au moment où Agen remodèle son coeur de ville, La Rochelle d'une certaine manière montre la voie. Ceci dit, et sans faire offense à nos amis rochelais, suis-je ressorti de cette visite "bouleversé" par ce que j'ai vu ? Non : La Rochelle, j'ai pu le constater, a aussi ses propres soucis de propreté, de mise en valeur de ses Cornières, de vitesse des véhicules.
Bref, au moment de regagner les berges de la Garonne dimanche, je n'étais pas seulement heureux du résultat du match de vendredi : j'étais heureux de retrouver ma ville. Avec ses défauts, certes, mais aussi avec ses atouts, même si nous avons parfois du mal à les voir clairement par nous-mêmes.