Législatives : J - 8
Nous sommes à 8 jours du premier tour de l'élection législative et, progressivement, on sent monter la mobilisation chez les électeurs qui ont eu besoin - on les comprend ! - d'un petit "sas de décompression", après la longue campagne présidentielle qui faisait elle-même suite à la très médiatique campagne des primaires socialistes. Bref, après une phase de quasi-écoeurement, les électeurs sont désormais plus disponibles et même plus intéressés par cette campagne législative. L'affluence aux réunions publiques que tient Jean Dionis tous les soirs, plus importante qu'en 2002 et en 2007, en est d'ailleurs un bon révélateur.
Ceci dit, au fur et à mesure où l'attention se porte sur cette élection, fusent quelques questions. Parmi celles-là : "faut-il ou non que le nouveau Président dispose d'une majorité à l'Assemblée ?" avec, derrière cette question, une autre, celle de la cohabitation et de l'opportunité de se mobiliser derrière les candidats qui portent les couleurs du rassemblement de notre famille de pensée, en l'occurence, Jean Dionis à Agen-Nérac.
Je voudrais apporter ici quelques éléments de réflexion personnelle sur cette question légitime.
Le nouveau gouvernement disposera-t-il d'une majorité à l'Assemblée ?
Ce sont les Français qui le diront dimanche prochain et le suivant.
Les enquêtes d'opinion qui sont publiées ces jours-ci le laissent penser : manifestement, il n'y aura sans doute pas de vague déferlante car l'enthousiasme n'est pas au rendez-vous de ces premiers temps de la présidence Hollande, mais les perspectives de cohabitation ne semblent guère crédibles, si l'on en juge par ces études.
Personnellement, je ne le regrette pas : je n'ai jamais été un grand adepte de la cohabitation qui, sous couvert d'équilibre et de consensus national, est en réalité le théâtre de rivalités sans fin, de guerre de tranchées entre la présidence et le gouvernement, créant un climat dont nous n'avons guère besoin dans les temps que nous traversons. Je parierais donc volontiers que le nouveau Président disposera d'une majorité relative à l'Assemblée.
Pourquoi alors voter pour un député de la future opposition ?
J'entends cette question : "pourquoi veux-tu qu'on se mobilise alors que, vraisemblablement, le PS aura la majorité ?". Et j'y apporte trois réponses :
1. une bataille électorale, ça se mène jusqu'au bout. parce qu'au-delà des enquêtes d'opinion, on sait bien que gagne l'équipe la plus motivée. Franchement, baisser les bras avant de livrer le combat, c'est abandonner la chance qui nous est donnée de désigner nos représentants. Nous serions bien légers de ne pas jouer pleinement notre rôle de citoyens : donc, on va voter !
2. même si la gauche obtient la majorité à l'Assemblée, cela signifie qu'il y aura, au moins, 200 ou 250 députés d'opposition, qui auront la lourde tâche d'être des parlementaires à la fois vigilants et constructifs : vigilants pour éviter que notre pays s'engage dans des impasses économiques. Constructifs, parce qu'il est légitime d'examiner avec sérieux les propositions du Président démocratiquement élu qui cherchera à mettre en oeuvre le programme majoritairement validé par les Français. Ce n'est pas d'opposition bêtement systématique dont le pays a besoin, mais de députés clairs sur leurs convictions qui, par leur travail d'amendement, corrigeront les textes proposés.
3. au-delà de ces questions de politique nationale, la désignation de notre député a une dimension locale majeure qui impacte notre vie quotidienne : qui saura le mieux, le plus efficacement, promouvoir notre territoire, défendre nos intérêts partout où se prennent les décisions à Bordeaux, à Paris et à Bruxelles ?
Vous croyez vraiment que le maintien de la Cour d'Appel d'Agen était acquis d'avance ?
Vous imaginez que le renforcement de l'ENAP ou du 48ème RT était du "tout cuit" ?
Vous pensez sérieusement que l'avènement de la Beauregard-RD 813 allait arriver tout seul ?
Vous êtes certain que le second échangeur autoroutier d'Agen était inéluctable ?
Et bien chers amis : vous avez tout faux ! C'est à votre député que vous devez ces décisions.
Pas lui tout seul, certes et il ne le prétend pas. Mais moi qui travaille étroitement à ses côtés, je peux vous le dire : sans Jean Dionis, aucune de ces grandes décisions publiques n'aurait vu le jour.
Telles sont les trois raisons pour lesquelles il est essentiel que, dès dimanche prochain, nous apportions chacun notre contribution citoyenne au choix qui nous est proposé : pas d'abstention, pas de vote exaspéré, pas de vote témoignage. Choisissons notre député et, si possible, celui qui nous sera le plus utile.
Jean Dionis pour Agen-Nérac
Donc voter dimanche prochain.
Et, tant qu'à faire, voter pour celui qui remplira au mieux la mission que nous lui confierons.
Celui qui fera le travail dans un esprit ouvert, contructif mais vigilant.
Un député libre et solide, qui ne soit pas un aparratchik, ni de droite, ni de gauche, un député qui "tient debout tout seul"
Un député courageux qui ne dise pas à Agen l'inverse de ce qu'il dit à Paris, un député qui assume,
Un député qui ne raconte pas de salades, qui rend des comptes aux électeurs dans un souci de transparence et de vérité,
Un député qui sache en toute indépendance exercer les trois fonctions essentielles du mandat : législateur artisan de la loi, promoteur infatigable de son territoire, défenseur de la cause des plus fragiles.
Ce député-là, nous l'avons et nous avons pu mesurer la qualité de son travail.
Un candidat qui rassemble
Nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls à le penser : non seulement, Jean Dionis est respecté de ses collègues députés de l'Assemblée, sur tous les bancs, au-delà des étiquettes partisanes.
Mais c'est aussi tout naturellement que l'ensemble des formations politiques d'opposition, toutes, sans aucune exception (UMP, Nouveau Centre, Parti radical, Alliance Centriste) ont choisi de se rassembler autour de sa candidature dès le premier tour.
Ne croyez pas ceux qui vous parlent "d'arrangements parisiens". Si un tel rassemblement s'est fait, c'est parce que les enjeux de cette législative dépassent, et de loin, les petites chicaïas locales, les egos bousculés ou les vieilles rancoeurs rancies : il est question de désigner celui qui portera nos couleurs dans une législature qui exigera indépendance, courage et convictions. Voilà pourquoi nos formations politiques, unanimes, n'ont pas voulu d'une primaire qui n'aurait servi, en réalité, qu'à nous diviser quand, au contraire, le rassemblement est de rigueur.
Bref, nous sommes appelés à exprimer un vote qui soit à la hauteur de l'importance du scrutin.
J'invite donc tous ceux qui partagent le même regard que moi sur cette élection à rassembler leur vote, dès le 10 juin, autour de la candidature de Jean Dionis.