Lendemain de Conseil municipal

Publié le par Bernard LUSSET

Avec une soixantaine de rapports inscrits à l'ordre du jour, notre séance de lundi dernier promettait d'être copieuse. En l'absence d'Alain Veyret parti au bout d'une demi-heure pour cause de campagne législative (!), la séance fut finalement plus courte que prévu : "seulement" 5 heures de débats...

 

Cet ordre du jour substantiel rend un peu complexe toute communication publique. Pourtant, je veux souligner devant vous quelques points saillants des décisions prises à cette occasion, qui ne sont pas sans conséquences pour notre ville et ses habitants.

 

Intercommunalité : l'unité agenaise en marche

 

A notre arrivée en 2008, la Communauté d'Agglomération d'Agen comptait 7 communes membres. Elles sont devenues 12, puis 19 et, au 1er janvier prochain, nous serons 29 membres de cette communauté. Course à l'échalote  ou à la taille ? Non : unité agenaise en marche pour rassembler un même bassin de vie. C'est cette ligne qu'avec constance et écoute, Jean Dionis n'a cessé de défendre depuis 2008, après avoir pacifié une agglo où, sous le mandat précédent, les débats fratricides étaient la règle. Je n'oublie pas non plus le rôle joué à Laplume par Henri Tandonnet, notre nouveau Sénateur qui est aussi Président de la Communauté de Laplume dont les communes vont nous rejoindre au 1er janvier 2013, ainsi que Pont du Casse.

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Pour des raisons strictement politiciennes (c'est Dionis le pilote de cette unité agenaise !!), les élus de gauche d'Agen ont voté contre cette extension, pleurant des larmes de crocodiles sur les "petites communes rurales" qui se feraient, à les croire, manger par les "gros". Non seulement cette opinion prend nos collègues élus ruraux pour des imbéciles, eux qui ont librement et à une écrasante majorité fait le choix de la CAA, mais de surcroît, ce discours tourne le dos à la logique du bassin de vie.

  

Où vont travailler les habitants de Marmont-Pachas, Laplume ou Sauvagnas ?

Où font-ils leurs courses ?

Où se font-ils soigner ?

Où prennent-ils le train ou l'avion ?

Où scolarisent-ils leurs enfants au collège ou au lycée ?

En coeur d'agglo, naturellement ! Et ces communes ont bien compris qu'en réalité, nos destins sont liés et qu'ensemble, nous serons plus forts. Elles sont aussi intéressées que nous par les grands projets de l'agglo (Palais des congrès, gare LGV, ZI de Ste Colombe, rocade Beauregard-RD813, etc...)

 

Une fois les réponses apportées aux questions légitimes sur la fiscalité future et sur les services rendus à la population, ces communes, très majoritairement, ont choisi de nous rejoindre (27 sur 29) : c'est pitié de voir les élus de gauche de la ville-centre voter contre cette unité agenaise, incapables de saluer comme il le mérite, un Député-Maire d'Agen qui aura tant fait, et si vite, pour rassembler les énergies au service des habitants de l'agglo et de nos grands équipements. A quand une opposition capable de dire au Maire, sur un sujet précis : "good game !" ?

 

Finances de la Ville : en ligne avec nos engagements

 

Le conseil municipal examinait lundi soir à la fois le compte administratif 2011 et le budget 2012. Je renvoie les plus passionnés d'entre vous vers le site de la ville où vous trouverez tous les documents budgétaires.

 

Mais pour résumer d'un mot notre situation, l'équipe municipale de Jean Dionis poursuit son action sur le chemin tracé en début de mandat devant les Agenais : la maîtrise renouvelée de nos dépenses de fonctionnement a permis en 2011, et permettra de nouveau en 2012, de financer les investissements importants dont nous avons besoin, sans augmenter les taux communaux d'imposition (pour la 9ème année consécutive, depuis les funestes + 27% d'Alain Veyret en 2003...).

 

Le visage d'Agen se transforme chaque jour sous nos yeux, avec un souci de modération fiscale qui tient compte des duretés de notre temps. Bonne nouvelle : l'énergie de l'action publique menée commence à "faire des petits" parmi les investisseurs privés. Il suffit de voir les grues et chantiers divers qui fleurissent dans nos rues.

 

Multiplexe Place du Pin : rendez-vous à Noël 2013

 

Le Conseil municipal lundi a validé les accords passés avec la CAF 47, voisine immédiate du futur multiplexe. Cet accord met un terme à des négociations qui auront été longues, traduisant le souci de la Ville et de la CAF de veiller chacunes aux intérêts dont elles ont la charge. Mais dans cette affaire, et contrairement à ce qu'on a parfois dit, les deux parties ont eu le souci de respecter l'autre : la CAF a respecté la légitimité démocratique de la municipalité et n'a pas fait d'opposition à ce projet et la Ville, sous l'autorité de son Maire, a veillé à la règle du "no impact", c'est-à-dire qu'elle a veillé à compenser strictement à la CAF les conséquences éventuelles de l'arrivée du multiplexe.

 

Avec cet accord, nous entrons désormais dans l'ultime phase du projet du multiplexe sur lequel veille Nadège Lauzzana. Sa réalisation va marquer les esprits, en attendant l'ouverture des salles de ce cinéma au public, pour Noël de l'année prochaine.

 

Maternelle Lacour : démolition / reconstruction

 

Il n'est pas si fréquent dans l'histoire d'une ville de construire de toutes pièces une école. C'est ce que nous allons faire à l'école maternelle E. Lacour dont le bâtiment, s'il témoigne d'une époque, est devenu indigne d'accueillir les plus jeunes élèves de ce quartier.

 

Le Conseil municipal a donc validé cette opération portée par mes collègues Maïté François et marie Esculpavit, en charge des écoles. Ce chantier sera délicat avec la démolition du bâtiment existant, l'implantation sur le site de préfabriqués en remplacement temporaire des bâtiments démolis, la reconstruction de la nouvelle école, largement ouverte sur le quartier, tout ça en maintenant, à quelques mètres seulement, le fonctionnement normal de l'école élémentaire !

 

Nul doute que nous reparlerons de ce chantier qui fait partie du schéma directeur des écoles dans lequel nous multiplions quasiment par 10 le rythme des investissements dans nos écoles. Qui peut dire qu'elles n'en avaient pas besoin ?

 

OPAH Agen Coeur battant

 

Parmi les 60 rapports examinés lundi, je veux en souligner encore un : celui du lancement de l'Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat d'Agen Coeur Battant que porte ma collègue Marie-Françoise Massalaz. Il s'agit, en un mot, de mobiliser des subventions au profit des propriétaires, bailleurs ou occupants, qui s'engageront  dans la rénovation des logements de l'hyper-centre. Le diagnostic  réalisé a recensé 182 (182 !) immeubles en mauvais ou très mauvais état dans l'hyper-centre, représentant plus de 400 logements, dont plus de la moitié sont vacants : au moment où on évoque les difficultés de logement...

 

L'OPAH vise à relancer la dynamique de réhabilitation, en y incluant les questions d'économies d'énergies ainsi qu'une enveloppe d'aide à la rénovation des façades. L'ambition est de traiter, sur 5 ans, environ 140 logements en veillant à ce que l'argent public ne vienne pas favoriser la réalisation de petits logements bas de gamme dont notre coeur de ville ne manque pas : merci aux propriétaires et investisseurs de penser un peu aux familles qui, elles aussi et de plus en plus, rêvent d'un retour en coeur de ville, pourvu qu'elles y trouvent des conditions de logement dignes de 2012... et pas de 1950 !

 

Mine de rien, cette opération contribuera sans doute pour beaucoup à redonner des couleurs au centre d'Agen.

 

***

 

Ces 5 thèmes, pris parmi la soixantaine de sujets évoqués lundi soir, témoignent d'une activité municipale intense. Parce qu'au coeur de l'engagement que nous avons pris en 2008 devant les Agenais autour de Jean Dionis, nous avons l'obsession de tenir nos promesses et de réveiller notre ville pour qu'elle devienne plus attractive, plus belle, plus agréable à vivre pour tous.

 

 

 

Publié dans on en parle à Agen

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