Propreté : l'affaire de tous, vraiment ?
Un petit couple, plutôt sympa d'ailleurs, a récemment déménagé de mon quartier du centre-ville. Au moment de quitter ce quartier, toute honte bue, ce même petit couple laisse sur le trottoir, à 48 heures du prochain ramassage des ordures ménagères, les reliefs de leur déménagement (voir photo).
Je m'avance pour leur faire remarquer, gentiment, qu'ils ne peuvent pas faire ça et qu'ils devraient, d'un coup de voiture, faire un saut à la déchetterie la plus proche pour y deposer leurs affaires.
Réponse de Madame : "Pas le temps"
Pas le temps ?? J'essaie d'argumenter : la déchetterie du Passage est à 3' en voiture pour y accueillir les quelques vieux meubles, emballages et ordures divers, plutôt que le trottoir.
Peine perdue : "pas le temps". Nouvelle formulation -nouvelle excuse, plutôt- pour dire : "je m'en fous".
Je suis parti en maugréant, certain que la journée ne se terminerait pas sans qu'un passant proteste auprès de moi sur la saleté de la ville.
La faute du Maire et des elus, forcément...