Le temps d'une pose

Publié le par Bernard LUSSET

A trois reprises la semaine dernière,  je me suis rendu, dans le cadre de mon mandat d'élu local, à un enterrement. Inutile d'en dire ici davantage sur l'identité des 3 Agenais que nous avons accompagnés.

Mais à chaque fois, la douleur des familles, des amis et des proches m'a interpellé. Ajoutez à ça l'annonce de telle "longue maladie" de proches et d'amis, et voilà que d'un seul coup, le blues vous reprend : tout ça est-il bien raisonnable ? Ne passe-t-on pas à côté de l'essentiel ? La ronde effrénée des jours qui passent a-t-elle du sens ? N'y-a-t-il pas dans tout ça une terrible vanité ?

Ces questions-là, je me les suis souvent posées : j'ai à chaque fois eu la conviction qu'il ne faut pas se tromper d'objectif . On a raison de se donner à fond dans le travail et dans ses engagements publics, quand on en a : ils sont la colonne vertébrale de nos vies.

Il faut aussi savoir garder non seulement du temps, mais aussi de la disponibilité pour les siens, les plus proches, ceux qu'on aime et qu'on voit (trop) peu.

Le temps des vacances, pour moi, est fait pour ça : j'ai essayé ces derniers mois de faire au mieux, tant sur le plan professionnel qu'à la mairie d'Agen. J'ai conscience de mes limites et de mes marges de progression. Mais pour les jours qui viennent, je vais oublier tout ça et goûter aux joies simples mais vitales du temps partagé en famille.

Je sens bien que j'en ai besoin. Je crois que les miens aussi.

Bonnes vacances à tous ceux qui ont la chance de pouvoir, eux aussi, "décrocher".

Publié dans on en parle à Agen

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